Le gwoka renforce l'identité guadeloupéenne


Le gwoka
musique, chants, danses et pratique culturelle représentatifs de l’identité guadeloupéenne =>

Dans sa forme traditionnelle, le gwoka associe ces trois trois formes culturelles : la musique rythmée au tambour ka, le chant responsorial en créole guadeloupéen et la danse.

Les trois domaines se rencontrent sur une scène circulaire initialement en terre battue. Le public et les participants  sont également acteurs. Ils forment un cercle dans lequel les danseurs, pieds nus, et le soliste entrent à tour de rôle, en faisant face aux tambours. Le public frappe des mains et chante le refrain avec le soliste qui improvise. 


Le Gwoka est pratiqué par tous les groupes sociaux de la Guadeloupe. Il accompagne les temps forts de la vie quotidienne, les manifestations festives, culturelles profanes ou religieuses.


Le Maloya réunionnais avait eu l'honneur de la liste du patrimoine immatériel de l'Unesco en 2009. Ainsi, la France compte désormais 13 éléments inscrits au patrimoine culturel immatériel de l'Humanité


@France_Unesco
Le vient d’être inscrit sur la
Liste du patrimoine culturel immatériel
de l’

Webgraphie

— Le gwoka : musique, chants, danses et pratique culturelle représentatifs de l’identité guadeloupéenne (1)
Le gwoka : musique, chants, danses et pratique culturelle représentatifs de l’identité guadeloupéenne (2)
Inscrit en 2014 (9.COM) sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
— Le Gwoka de la Guadeloupe reconnu patrimoine mondial de l'Humanité, la1ere.fr (avec AFP), Publié le 26/11/2014


dansè lewoz bémawo
dansè lewoz bémawo




Société d'histoire 94120 Saint-George & Dalayrac
Culture, ce que chacun récolte dans le dalot.

Ô Râteau-Lavoir, une soirée magique s'annonce

Le Râteau Lavoir, jardin partagé
créé et animé par
L'association La Bêcheuse

Une soirée magique s'annonce

L'événement aura lieu

 Ce soir vendredi 19 décembre 2014

Au jardin

Le Râteau-Lavoir
4, rue Charles Bassée
94120 Fontenay-sous-Bois.

Rendez-vous à 19h3O précise
à l’entrée du jardin

A la sainte Lussi, troll maléfique dans la tradition norvégienne, il fallait se barricader tant la nuit était longue et noire…

En vous promenant dans le jardin de nuit. Tendez l’oreille, les arbres vous chuchoteront de drôles d’histoires et vous découvrirez un Râteau-Lavoir métamorphosé. =>

Apportez vos lanternes pour mieux voir. 

Vous serez émerveillé-e

Société d'Histoire 94120 Saint-George & Dalayrac l'annonçait dans son billet de blog "Peindre ou fabriquer une lanterne et y associer le logo univerversel des droits de l'homme" :

"Il y a une proposition de collaborer avec DésobéIrez-vous de Ohého ! Collectif d'artistes de Fontenay-sous-Bois sur la soirée au Râteau Lavoir le vendredi 12 décembre à 20:00".
=>

L'affiche est belle, pleine de lumières, Voyez les arbres, le rivage, la mer d'huile et bien d'autres détails.

La date a été changée.
Information de dernière minute : la ballade nocture est annulée. Lussi est cachée par les nuages et elle pleure à froides larmes : c'est mauvais pour les Humains qui, notez-le bien, retenteront l'aventure.

A la semaine prochaine.

Venez nombreux célébrer la vie
Venez nombreux célébrer le droit des Humains à faire Humanité !

La nuit de Lussi en Norvège

 

La Sainte Lucie que nous connaissons, est une jeune femme qui emmène la lumière dans la période la plus noire de l'année. La tradition est originaire de Suède, quand la nuit du 13 décembre était la plus longue et la plus "difficile", notre actuel soltice d'hiver du 21 décembre qui est devenu mondiale grâce à la rigueur de nos sciences de la nature et du climat.

Dans le même temps, les Norvégiens ont hérités de la nuit de Sainte Lucie, probablement une martyre sicilienne cannonisée en l'an de graĉe 500 AC. Les norvégiens devaient davantage aimer se faire peur : la Lussi était un troll terrible.

Comme la nuit était longue et noire, il fallait se barricader et surtout ne pas travailler, sinon Lussi se vengeait. Elle affectionnait particulièrement les enfants "pas gentils", alors il fallait vraiment les surveiller... et les punir. =>

La nuit de Sainte Lucie, nuit de lumières intenses dans le noir, est donc un synchrétisme qui nous vient du fonds des âges.


Vous ne serez pas puni... 

 

Fotothek df ps 0002707 Schlösser
Salix × sepulcralis
Saule Pleureur
L'espèce initiale Salix babylonica,
originaire de Chine,
n'a pas de nom commun français.
Le projet  de Saint-George Dalayrac consiste à fabriquer des lanternes — chacun fabrique le sien — avec le logo Human Rights Logo dans le décor et à promener ces lanternes dans la ville, allant de place en place — Villa Midi6, Rateau Lavoir, Salle Irène Le Gal, (& so on).
A chaque place, les lanternes décorent le lieu, sont suspendus à un arbre, (un saule pleureur) et sont repris pour de nouvelles pérégrinations dans la ville".

Venez avec votre lanterne.
Rejoignez-nous d'où vous serez.
Prenez des photos, diffusez-les sur les réseaux sociaux.
Placez-en une dans la galerie du site du projet "A logo for Human Rights".​

...Si vous apportez des "Chats de Lusse"

A l’occasion de la Sainte Lucie le 13 décembre, les norvégiens dégustent une recette spéciale qui s’appelle Lussekatter ou "Chats de Lusse".
Ce sont des brioches torsadées au safran. 

So, Give me a cookie, Cookie Monster Computer program ! =>


Le propos du projet A logo for Human Rights est :

Be part of the Human Rights Logo - make it yours!

À ton avis, de quelle manière pourrait-on utiliser le logo pour défendre les droits de l’homme dans le monde ? Que ce soit sur internet ou dans la rue, comment voudrais-tu te l’approprier ?"

Joyeuses fêtes de fin d'année
En Lumières et en partage


Société d'histoire 94120 Saint-George & Dalayrac
Culture, ce que chacun récolte dans le dalot

Il y a deux siècles : le divin Marquis (de Sade)

N.B. : Le caractère violent de certaines oeuvres et certains documents est susceptible de heurter la sensibilité des visiteurs annonce l'exposition "Sade. Attaquer le soleil" du Musée d'Orsay.

Sade Arcueil-Cachan Rose Keller, le dimanche de Pâques 3 avril 1768
Scan old postcard.
Le 2 décembre 1814, le divin Marquis (de Sade), contemporain de Saint-George & Dalayrac, né le 2 juin 1740, est mort dans son lit, à l'asile d'aliénés de Charenton Saint Maurice, aujourd'hui "établissement public de santé Esquirol", ou "hôpital Esquirol" (94410), à l'âge de 74 ans. Il était homme de lettres, romancier, philosophe et homme politique. Ces différents "états" lui ont valu vingt-sept ans d'enfermement dans les cachots de l'Ancien Régime, de la Révolution et de 
Head of King Louis XV by François Lemoyne
François Lemoyne.- Etude préparatoire,
Louis XV donnant la paix à l'Europe (1729)
Musée national du Château et des Trianon
Le salon de la Paix)
 l'empire.

Sade est enfermé au donjon de Vincennes en 1777, puis de 1778 à 1784, date de son transfert à la Bastille où il sera aux premiers jours de la Révolution. 




C'est aussi dans le Val de Marne, à Arcueil que se situe la petite maison de campagne de Sade où il entraîne Rose Keller, le dimanche de Pâques 3 avril 1768. Le Point.fr conte l'histoire dans un récit qui relève du "théâtre de la cruauté" et qui pourrait faire penser à Exhibit B. Rose Keller s'échappe de son sequestre, dénonce le marquis devenu comte.

Le Divin Marquis de Sade, lors de son procès, parlera d’une mise en scène très théâtrale, d’un jeu entre personnes consentantes, ne reconnaissant comme violence réelle que l’usage d’un fouet à nœuds. "Il s'ensuit alors un long bras de fer entre le Parlement, qui veut sévir pour satisfaire l'opinion publique lasse des excès aristocratiques, et le pouvoir royal, pressé par le
Château de Versailles, salon de la paix, Louis XV offrant ses deux filles en témoignage de paix à l'Europe, François Lemoyne
François LemoyneLouis XV offrant ses deux filles
en témoignage de paix à l'Europe.
puissant clan de l'accusé de faire preuve d'indulgence. 

En fin de compte, le roi (Louis XV, 1715- 1774) signe une lettre d'abolition annulant d'avance la condamnation de Sade à l'emprisonnement "pour le restant de ses jours". Après sept mois d'emprisonnement, le marquis retrouvera la liberté avec l'obligation de se retirer dans ses terres. Rose Keller se consolera de son aventure avec 2 400 livres et quelques contusions vite disparues".

Les récits dépravés ou érotiques contiennent cependant plus que des contes à faire frémir les jeunes filles de bonne famille. Différents lecteurs mettent à nu la description de la société monarchique française au début du XVIIIème siècle. Quelques uns y voient l'annonce de nos sociétés industrielles construites sur la liberté individuelle, l'abolition de l'esclavage, du servage, la modernisation de la domesticité et l'invention du salariat.

"Dans ses textes sulfureux, Sade (1740-1814) annonce l’avènement de la société productiviste. Son monde reflète le mécanisme de production, avec son organisation, ses représentations, ses symboles, ses différentes formes de rationalisation qui peuvent mener à la destruction de la liberté. L’auteur construit une sorte d’économie politique de la production corporelle, dont la transposition dans le temps et dans l’espace permet déjà d’imaginer notre système économique actuel", nous disait Patrick Vassort en août 2007 (Le Monde diplomatique).

Jean-Jacques Pauvert  a été le premier à publier officiellement l'œvre de Sade en 1945,  il  n’avait pas encore 20 ans, il avait lu clandestinement les 120 journées pendant la guerre, un choc, et depuis cette première lecture, Sade n'a jamais cessé de l'accompagner, de le questionner. Mais qui était le Marquis de Sade ? (franceinter.fr, 11 octobre 2013) reste encore la question travaillée et retravaillée par les sciences humaines et sociales en ce deuxième centenaire de sa mort. la quête d'une liberté qui dure depuis 274 années.

Franceculture.fr consacre en 2013 plusieurs émissions à Donatien Alphonse François de Sade . La radio donne la parole à plusieurs lecteurs de Sade à l'occasion de l'exposition au Musée d'Orsay avec La Nuit spéciale : Sade avec Annie Le Brun par Christine Goémé - Entretiens 1/3 ; Entretien avec Annie Le Brun 2/3 ; Entretien avec Annie Le Brun 3/3.

Jennifer Verraes, chargée de cours à l’université Paris 3, reprend le discours de Patrick Vassort dans sa conférence Pasolini / Sade : une leçon de choses du 31 octobre 2014 pour France Culture Plus.

"L’orgie sadienne est un tableau vivant conçu sur le modèle de l’atelier où, placé sous l’autorité d’un régisseur-contremaître, chacun accomplit son ouvrage. Dans la stricte observation des horaires et l’exécution de travaux planifiés, le groupe prend corps et la machine s’active, stérile. Sa Loi : tout se perd (ou se conserve), rien ne se transforme (rien ne se transmet). « Salò ou les 120 journées de Sodome » est un traité de pédagogie négative – où la consommation est la règle, nulle initiation n’est pensable –, un tableau mécanique destiné à l’apprentissage du seul spectateur".

Enfin, Sade prend corps au Musée d'Orsay avec Sade. Attaquer le soleil.

Monument to the Marquis de Sade
in front of the castle of Lacoste (Vaucluse).


Société d'histoire 94120 Saint-George & Dalayrac
Culture, ce que chacun récolte dans le dalot.