Trente millions d'esclaves: "une honte"

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Edouard Boulogne a partagé un lien, sur facebook,  il y a 12 heures maintenant. dont le titre est L'esclavage? Une chose normale aujourd'hui. Que fait mamie Taubira ? Il attire ainsi notre attention sur la perénnité du mode de gestion des ressources humaines sur la Planète depuis la nuit des temps et l'inébranlable volonté de ne pas l'abolir qui fait consensus entre les Etats aujourd'hui encore.

Bleue comme une orange la nuit des mers des Suds commence précisemment le 2 décembre de chaque année pour marquer cette journée internationale qui se donne comme objectif l'abolition effective de l'esclavage partout dans le monde mais aussi faire converger les cris et les murmures contre ce crime contre l'Humanité qui n'est inscrite en tant que "esclavage contemporain", dans la loi du 21 mai 2001 tendant à la reconnaissance des traites et des esclavages comme crime contre l'humanité.

Article 1er

La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l'humanité.

Il s'agit d'un autre combat à mener.

Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude. L'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes » (Article 4 Déclaration Universelle des droits de l'homme de 1948)

ET

Edouard Boulogne en partageant son lien, nous rappelle que l'Eglise a toujours connu dans ses rangs des personnes qui ont combattu l'esclavage de Bartolomé de las Casas (Séville, 1484 – Madrid, 17 juillet 1566) à  Guillaume-Thomas Raynal (1713-1796) dont nous avons commémorer le tricentenaire ce 2 décembre 2013 à Fontenay-sous-Bois, en présence de Gilles Bancarel, président de la Société d'étude Guillaume-Thomas Raynal - Cths. L'événement est inscrit au programme de 2013 Année Raynal :
2 décembre – Fontenay-sous-Bois - Lectures de Guillaume-Thomas Raynal (1713-1796), L'arbre des Indes organisé par la Société d'histoire 94120 Saint-George & Dalayrac.

Deux œuvres ont été produites par des artistes de Fontenay-sous-Bois, ce 2 décembre 2013. Nous publierons plus d'images après notre événement de ce samedi 7 décembre 2013 dont les moments les plus intenses seront consacrés à Henry Sidambarom.



L'engagement de soeur Eugenia Bonetti
Rome, 3 décembre 2013 (Zenit.org) Rédaction


Si l’humanité a « honte » de l’esclavage du passé, « celui d’aujourd’hui ne fait plus honte », dénonce Sœur Eugenia Bonetti : « il est devenu une chose normale, une chose acceptée, car désormais le fait qu’une personne puisse être vendue ou achetée fait partie de la culture ». Et pourtant, trente millions de victimes.

La Journée internationale pour l’abolition de l’esclavage a été célébrée hier, 2 décembre 2013, en mémoire de la Convention sur la lutte contre le trafic de personnes de l’ONU (2 décembre 1949).

Sœur Eugenia Bonetti, missionnaire italienne de 74 ans, Prix international Femme de courage 2007 et Prix du citoyen européen 2013 « pour son engagement contre la traite des êtres humains », tire la sonnette d’alarme au micro de Radio Vatican.
« Les chiffres augmentent : lors du congrès voulu par le pape sur cette terrible plaie de la traite des êtres humains il a été souligné qu’il y a aujourd’hui environ 30 millions d’esclaves, ce qui est beaucoup plus qu’autrefois ».

Si l’humanité a « honte » de l’esclavage du passé, « celui d’aujourd’hui ne fait plus honte », dénonce-t-elle : « il est devenu une chose normale, une chose acceptée, car désormais le fait qu’une personne puisse être vendue ou achetée fait partie de la culture ».

Parmi les formes d’esclavages, elle cite « la plus terrible, l’esclavage sexuel chez les femmes et les enfants mineurs, mais aussi l’esclavage pour le travail, celui de la mendicité, des organes, des enfants soldats »

Pour la religieuse, « l’esclavage d’aujourd’hui est causé par une terrible situation de pauvreté », pauvreté qui est « exploitée ». Mais elle ne se résigne pas, et invite à souligner « les choses positives » qui existent, et à les « soutenir ».

Elle invite à la sensibilisation : « Quand nous avons rencontré le pape – nous, un petit groupe de religieuses qui travaillons dans ce secteur –  nous lui avons demandé de pouvoir avoir une journée par an au niveau ecclésial pour sensibiliser davantage les conférences épiscopales mais aussi les écoles, les paroisses, par les moyens de communication, à travers les familles, de manière à affronter vraiment ce problème et l’affronter de manière positive pour dire: ‘Jamais plus d’esclaves !’ ».

Avec d’autres religieux et laïcs, sœur Eugenia a créé en 2012 l’association « Slaves no more! », « Jamais plus d’esclaves ! », « pour combattre l’esclavage d’aujourd’hui et offrir [aux victimes] l’opportunité de retourner dans leurs pays avec dignité et de commencer une nouvelle vie grâce à un travail de réinsertion, d’assistance, d’aide financière ».
Traduction d’Océane Le Gall


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