Ohého !
Collectif des Artistes de Fontenay-sous-Bois organise à la Halle Roublot l'exposition collective: Désobeir.
du 13 novembre au 20 décembre 2014
Au programme
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70 artistesDes spectacles dans et hors les lieux
Des visites guidées
Visite à la lanterne
Accueil pour les groupes scolaires.
Lieu
Nef de la Halle Roublot95 rue Roublot
94120 Fontenay-sous-Bois
Tél. : 01 71 33 53 07 - 06 01 03 37 24
— Mardi, mercredi jeudi et samedi de 14h à 19h
Vendredi nocturne de 16h à 21h et sur rendez vous
Dimanche 23 novembre - Dimanche 7 décembre 2014 de 11h à 16h
Plus spectacles hors les lieux.
Demander le programme =>
Pour venir
— Par le métro (ligne 1) :
Descendre à la station Château de Vincennes puis prendre le bus 118 jusqu’à l’arrêt Les Rigollots. Prendre la rue André Laurent puis la rue Roublot à droite
— Par le RER A :
Descendre à Fontenay-sous-Bois
Sortie Bd de Vincennes. Prendre la rue Emile Roux, puis la rue Dalayrac à gauche et la rue Roublot à droite.
Sélection du programme
Blaise au cœur du monde
Voir :
"Le Panama ou Les aventures de mes sept oncles : poème"
Lilith, la femme obscure
Dimanche 23 novembre à 19:15 à la Fonderie
Samedi 6 décembre à 17:15 à la Halle Roublot (soyez bien couverts).
La Question, est un livre autobiographique de Henri Alleg, publié en français en 1958 et en anglais, dénonçant la torture pendant la guerre d'Algérie.
Les pieds sur la table, avec :
Eric Lecerf, philosophie
A participé au Forum Désobéissance de l'UFR Arts, philosophie, esthétique de Paris 8 le 28 mars 2011."Le post-modernisme a établi comme une sorte de couplage « naturel » entre art et désobéissance, comme si une telle pétition de principe suffisait à libérer l’art des nombreuses dispositions propagandistes dans lesquelles il s’est trouvé engagé. Afin de nous extraire de ce discours, nous tenterons dans ce forum de nous interroger sur l’objet de cette désobéissance : à quoi l’art doit-il désobéir s’il veut continuer à introduire dans le champ des expériences singulières et communes une authentique création ?"
Citation
"En outre, le pouvoir effectif des catégories normatives sur l’individu s’appuie sur son désir de reconnaissance, et plus fondamentalement, sur son désir d’exister2 :Voué à rechercher la reconnaissance de sa propre existence selon des catégories, des termes et des noms qu’il n’a pas lui-même conçus, le sujet cherche le signe de sa propre existence en dehors de lui-même dans un discours qui est à la fois dominant et indifférent. Les catégories sociales signifient tout à la fois existence et subordination […]. L’assujettissement exploite le désir d’existence, dans la mesure où l’existence est toujours conférée depuis un ailleurs ou un autre lieu. (Butler, 2002, p. 47-48)
5Le
terme « assujettissement », très souvent employé, intègre la double
dimension évoquée : il ne désigne pas seulement l’exercice d’une
domination, mais aussi une forme de pouvoir qui, par cet exercice même,
produit le sujet. La formation du sujet est donc coextensive à sa
subordination :
Lucie Tangy, « Le sens du consentement dans l’œuvre de Judith Butler », Tracés. Revue de Sciences humaines [Online], 14 | 2008, Online since 30 May 2010, connection on 05 November 2014.Si les instances par lesquelles nous obtenons une reconnaissance sociale sont celles-là même par lesquelles nous sommes régulés et auxquelles nous devons notre existence sociale, alors affirmer notre propre existence revient à capituler devant notre propre subordination […]. (Butler, 2002, p. 129-130)"
Bibliographie
Les Désobéissants.- Désobéir à l'argent, Le Pré saint Gervais, Le Passager clandestin, 2011, 61 p., ISBN : 9782916952482.
Jean-Marie Muller, L'impératif de la désobéissance. Fondements philosophiques et stratégiques de la désobéissance civile, Le Pré saint Gervais, Le Passager clandestin, 2011, 284 p., ISBN : 9782916952550.
Élisée Reclus,géographe, anarchiste, 1830-1905
La peine de mort. Conférence faite à une réunion convoquée par l’ "Association Ouvrière" de Lausanne (1879 ),
De l'esclavage aux États-Unis (1860-1863).
Jean-Didier Vincent.- Elisée Reclus, géographe, anarchiste, écologiste » (Robert Laffont, 2010)
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